Les idoles nous avillissent, notre Foi nous apporte la liberté

11 août 2018

A l’origine de l’idolâtrie, il y a d’une part la faiblesse humaine, une condition précaire et d’autre part le manque de confiance en Dieu dans cette situation, explique le pape François : Le pape François diagnostique le manque de «  confiance  » : «  Tout vient de l’incapacité à faire confiance à Dieu, à placer en lui notre assurance  ».
«  Frères et soeurs, nous approfondissons aujourd’hui le thème de l’idolâtrie avec l’idole par excellence, le veau d’or  », a annoncé le pape François en italien, ce mercredi 8 août 2018, en la salle Paul VI du Vatican, après la lecture du livre de l’Exode (32,7-8).
Le pape explique les circonstances qui préparent la tentation de l’idolâtrie : «  Dans le désert, lieu où règnent la précarité et l’insécurité, alors que Moïse tarde à redescendre de la montagne, le peuple demande un dieu visible pour pouvoir s’identifier et s’orienter. Car la nature humaine, pour fuir la précarité, cherche une religion «  à faire soi-même  ».  »
Le peuple se replie alors sur lui-même, mais c’est de l’asservissement et non la liberté : «  Nous comprenons ainsi que l’idole est un prétexte pour se placer au centre de la réalité, en adorant les oeuvres de ses propres mains. De fait, le peuple obtient d’Aaron un veau d’or, symbole de la richesse et de tous les désirs qui donnent l’illusion de la liberté mais qui asservissent l’homme en réalité.  »
Le pape François diagnostique le manque de «  confiance  » : «  Tout vient de l’incapacité à faire confiance à Dieu, à placer en lui notre assurance, à lui laisser donner une vraie profondeur aux désirs de notre coeur.  »
Au contraire, insiste le pape, l’accueil du Christ est source de liberté : «  Or, quand on accueille le Dieu de Jésus-Christ, on découvre que la reconnaissance de notre faiblesse n’est pas un malheur mais la porte par laquelle entre le salut de Dieu qui nous permet de refuser les idoles de notre coeur.  »
Le pape François explique ainsi le retournement qui s’opère, de la faiblesse à la force : «  Ainsi, en Jésus-Christ, visage du vrai Dieu, notre fragilité n’est plus une malédiction mais le lieu de la rencontre avec le Père et la source d’une nouvelle force venue d’en haut.  »